Portrait de Christelle BENAC (Drive & vrac)

Votre parcours professionnel a changé du tout au tout. Racontez-nous…

Christelle Benac : Effectivement, j’ai commencé par retaper des meubles dans une petite boutique à Seignosse ! Passionnée par le « bien-manger », j’ai repris mes études et passé mon C.A.P de cuisinière pour travailler dans la restauration. Mon engagement personnel pour contribuer à préserver la planète m’a naturellement conduite à allier l’alimentation et le « zéro déchet » dans mon activité. C’est pourquoi j’ai créé avec mon compagnon un magasin qui propose des produits locaux, issus de l’agriculture biologique ou raisonnée, et sans emballages. Plus de 500 références sont disponibles ! Un service supplémentaire est même offert aux consommateurs sous forme de « drive »

Cette reconversion a-t-elle été inspirée par le contexte actuel ?

C.B : La conscience écologique a beaucoup progressé ces dernières années et c’est tant mieux ! Pour ma part, cela fait longtemps que je milite pour une consommation responsable : je cuisine beaucoup, je fabrique mes propres produits ménagers, mes cosmétiques… C’est un investissement en temps considérable. Faciliter la vie des gens tout en respectant l’environnement était une idée somme toute assez logique !

Avez-vous été accompagnée dans votre démarche ?

C.B : Nous avons fait appel à Tec Ge Coop Landes, une association partenaire de MACS, spécialisée dans le conseil et la formation des personnes porteuses de projets ou souhaitant se réinsérer. Nous avons bénéficié d’un bon coup de main, notamment pour élaborer notre business-plan. J’ai également suivi un atelier sur la pratique des réseaux sociaux à l’Escale Éco, organisé par le service Développement Economique de MACS, qui m’a appris plein de petites choses utiles sur le fonctionnement de ces nouveaux médias.

Quel accueil le public vous a-t-il réservé ?

C.B. : Le confinement lié à la pandémie de COVID-19 a rendu les consommateurs méfiants sur la manipulation des denrées alimentaires. Malgré cela, Drive & Vrac a suscité un véritable engouement à son lancement, le 4 mai. Au mois de juin, la fréquentation a été plus aléatoire. L’objectif est de bien expliquer notre fonctionnement et de rassurer sur les précautions sanitaires que nous appliquons. Il est encore trop tôt pour dresser un bilan, mais je reste très optimiste : fidéliser la clientèle est une affaire de longue haleine !